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Termes
traités dans ce mémoire

La graphologie ou le voyage au coeur de l'écriture
Français,anglais,italien

Jayaura Bornettini Eymery

Maitrise LEA - 2003 / 2004 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je souhaiterais, tout d'abord, remercier mon professeur de terminologie, M. Loïc Depecker, qui m'a donné la possibilité de réaliser un travail aussi intéressant et original.
Je remercie également la Librairie italienne de l'Istituto Grafologico G. Moretti qui s'est montrée très disponible à mon égard pour tout renseignement en répondant à mes attentes et à mes besoins avec une efficacité et une rapidité sans pareil.
Je remercie aussi affectueusement mon père, M. Claude Eymery, qui a accepté de lire et de corriger mon travail avec l'objectivité et le détachement qui étaient nécessaires.
Enfin, toute ma gratitude et ma reconnaissance vont à ma mère, Mme Maria Vittoria Bornettini, et à ma tante, Mme Maria Teresa Mereu, qui, grâce à leur immense compétence et expérience dans le domaine de la graphologie, ont su m'éclairer avantageusement tout au long de mon travail.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Pourquoi avoir choisi un domaine tel que celui de la graphologie qui, en apparence, ne présente aucun lien de parenté avec les études que j'ai menées à Paris III ?
Eh bien, tout d'abord parce que l'écriture, fondement de la graphologie, est une réalité que l'on côtoie quotidiennement : que ce soit pour dresser la liste des courses ou prendre des notes dans un amphithéâtre, l'écriture fait, en effet, intimement partie de Nous et je dirais même qu'il s'agit d'une émanation, un prolongement de notre personne.
Cette écriture qui existe depuis la nuit des temps et qui est née avec l'homme et de l'homme, d'abord sous la forme plus rudimentaire et archaïque de dessins, puis sous la forme de symboles renvoyant à des concepts, celle-ci étant plus évoluée et élaborée du fait qu'elle requiert une certaine capacité d'abstraction, cette écriture donc ne cesse de fasciner les hommes et en dit beaucoup sur ces derniers.
Il me plaît de faire une comparaison, peut-être un peu hasardeuse et osée, entre la terminologie et la graphologie, toutes deux étant des sciences qui puisent de l'écrit leur raison d'être.
D'une part, la terminologie, en tant que science qui étudie les mots techniques appartenant à un domaine spécifique, part du signifiant, c'est-à-dire la face sensible du terme, pour reprendre l'analyse saussurienne, pour arriver au signifié, autrement dit, au contenu sémantique du terme, afin de l'organiser dans un microsystème équilibré, en perpétuelle évolution avec la langue avec laquelle il entretient un rapport osmotique.
D'autre part, la graphologie qui délaisse l'aspect signifié, pour se concentrer sur le signifiant des mots en tant que précieux révélateurs de la personnalité et du caractère de chacun.
Cet ensemble de « signifiants » que constitue l'écriture se comporte comme l'épreuve négative d'une photo capturant de façon indélébile, à travers un objectif virtuel, le flux vital qui est en chacun de nous, révélant ainsi nos traits de caractère.
Comme le dit si bien André Lecerf dans la préface de la 6° édition de «A B C de la graphologie » de J. Crépieux-Jamin parue à Paris en 1930 chez Presses Universitaires de France : « Chaque espèce graphique est un microcosme autour duquel gravitent les autres. C'est un Monde psychologique, en raccourci, puisque chaque espèce (tout en conservant sa valeur indicative) modifie la valeur des autres caractéristiques qui, elles-mêmes, orientent l'interprétation d'une Espèce donnée, incluse dans la définition d'un graphisme ».
Tout comme il existe une sorte d'interaction invisible, secrète et impalpable, entre ces espèces graphiques dont le graphologue se sert pour mener à bien son analyse graphologique, de même à l'intérieur d'un domaine, chaque mot occupe une place bien précise et interagit avec les autres en contribuant à une meilleure compréhension de ces termes.
Dans l'univers de la graphologie il y a donc des millions de « galaxies » : il suffit de penser à l'extraordinaire variété d'écritures dont le total approximatif est de 857 560 902 216 027 392 000 000 000, soit 857 septillions 560 sixtillions 902 quintillions 216 quatrillions 27 trillions 392 milliards ( Crépieux-Jamin J., « A B C de la graphologie », Paris, Presses Universitaires de France, 1930).
Un véritable miracle que de pouvoir classifier une réalité, apparemment si insaisissable et fuyante, telle que l'écriture, n'est-ce pas ?!
Depuis Baldi, Michon, Crépieux-Jamin et Moretti, la graphologie, qui relevait initialement d'une science quasiment « occulte », a parcouru un bon bout de chemin jusqu'à finir par s'infiltrer même dans la plus rationnelle des structures de nos sociétés, l'entreprise, comme un moyen (dont parfois, certes, on fait un usage abusif) de sélection du personnel à travers une comparaison entre les caractéristiques personnelles qui ressortent de l'analyse graphologique de l'écriture du candidat et celles requises par le poste à pourvoir.
Mais, si elle est bien utilisée, la graphologie peut s'avérer un formidable outil d'exploration intérieure et, par là même, aider à prendre conscience d'une autre dimension de l'être humain, ce qui peut permettre de résoudre ou de surmonter des problèmes personnels et d'envisager la vie différemment.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Le présent ouvrage est le fruit d'un long travail de réflexion qui a mûri en moi au fil du temps et qui a vu le jour petit à petit, à force de coups de fil, d'e-mail envoyés tout azimut, de lectures passionnées traitant de graphologie ainsi que d'intenses conversations très animées et d'échanges avec mes principaux contributeurs.
Ma mère étant diplômée de graphologie auprès de la Société Française de Graphologie, je disposais déjà chez moi d'un grand nombre d'ouvrages susceptibles d'intéresser la rédaction des fiches terminologiques. L'œuvre de Crépieux-Jamin, notamment, a profondément inspiré mon mémoire, que ce soit du point de vue de l'élaboration des définitions des termes choisis ou de l'organisation et de la structuration de tout le travail proprement dit.
Je manquais cependant d'ouvrages italiens indispensables pour la recherche d'équivalents en ce qui concerne les termes traités en français dans cette langue. C'est alors que la visite de ma tante, diplômée de graphologie à l'Université de Urbino, en Italie, venue exprès de Milan pour moi, a constitué une réponse pour pallier à cette lacune. Et c'est aussi à ce moment précis que j'ai réellement pris conscience d'un aspect que je n'avais jusqu'alors pas envisagé, à savoir l'impossibilité de trouver une traduction italienne exacte et fidèle aux termes français. Il ne s'agissait pas, en effet, de se limiter à traduire les « signifiants » employés dans une langue et désignant, par exemple, un type graphologique d'écriture, mais de comparer deux méthodes graphologiques ayant des approches différentes et qui ne sont autre que la manifestation de deux identités culturelles distinctes, de deux modes de penser et de deux façons originales d'envisager la réalité. Deux méthodes, certes voisines et présentant des points de contiguïté, mais que, tout de même, un monde sépare.
Ce sursaut de conscience a, en quelque sorte, accru l'intérêt que j'éprouvais pour mon travail et lui a attribué un sens nouveau jusqu'alors insoupçonné. En effet, dès lors, mon objectif n'était plus de me contenter de fournir une traduction littérale en Italien des expressions employées en français pour désigner tel ou tel autre type d'écriture (une traduction par ailleurs déjà proposée dans l'ouvrage de Nazzareno Palaferri, intitulé Grafologia comparata publié en 1989 à Urbino par l'Istituto grafologico G. Moretti, mentionné dans la bibliographie du présent ouvrage), mais de déceler l'équivalent italien capable d'embrasser au mieux tout le contenu sémantique du terme français. Désormais, il n'était plus question de se cantonner à la simple traduction de mots, mais il fallait aussi trouver des points de convergence entre deux cultures, deux univers, et deux modes de penser différents.
C'est la raison pour laquelle, dans les fiches terminologiques, je cite comme « Equivalent Italien » la traduction littérale, mais d'une certaine manière officielle, proposée par Nazzareno Palaferri dans l'ouvrage susindiqué, tout en rajoutant dans la « Note technique », par souci de cohérence, une traduction plus fidèle au contenu sémantique des termes en entrée, mais qui ne correspond pas nécessairement aux mots français. C'est par conséquent dans cette optique qu'il faut se placer pour saisir tout le sens du présent ouvrage.
Cependant, celui-ci ne prétend aucunement être un dictionnaire bilingue complet de tous les termes employés par les graphologues. Il se propose, en effet, uniquement de fournir aux étudiants français en graphologie (mais pourquoi pas aussi aux étudiants italiens), en partant des différents genres d'écriture qui, me semble-t-il, représentent la base de tout apprentissage en ce domaine, une perspective plus large, plus internationale et « européenne » de la graphologie, cette science si fascinante et encore si pleine d'avenir. Les définitions également s'adressent à un public déjà averti ou à des étudiants en cours d'apprentissage.
C'est également ce problème de correspondance entre la méthode française et la méthode italienne qui m'a guidée d'une certaine manière dans le choix des termes français à traiter car, pour certains, que j'ai d'emblée exclus de mon corpus, il n'y avait aucune possibilité réelle d'équivalence. En outre, j'étais un peu limitée par la quantité préétablie de termes à insérer dans les fiches terminologiques.
Tout ce travail de recherche et d'analyse étant accompli, il me restait la tâche, non moins ardue, de « traduction » (si je puis employer ce terme) et de conversion de tous ces concepts si éthérés, sous une forme « cybernétique » !
A ce propos, je dois préciser que les relations génériques que j'ai établies entre les différents concepts du corpus de mon ouvrage ne sont peut-être pas parfaitement adaptées au domaine choisi, car, bien que la graphologie constitue une science à part entière, son analyse part du concret pour aller vers l'abstrait et l'infiniment subtil ; c'est pourquoi, à mon sens, ce type de relations qui me semble néanmoins être le plus approprié, demeure trop concret et matériel et plus apte à décrire les différentes parties dont se compose le moteur d'un avion par exemple, qu'à expliciter le produit de gestes graphiques relevant d'une activité cérébrale complexe et touchant à ce qu'il y a de plus intime chez l'Homme : sa psychologie.
Bien que délicat et difficile, ce travail m'a procuré une grande satisfaction personnelle et j'espère que la future lectrice ou le futur lecteur auront le même plaisir, intact, à lire le présent ouvrage que j'ai moi-même éprouvé à le rédiger.
Enfin, je souhaite que cette recherche contribuera, même modestement, à enrichir les informations dont on dispose déjà sur le sujet, et qu'elle suggèrera de nouvelles hypothèses de travail.


BIBLIOGRAPHIE

Le présent ouvrage est le fruit d'un long travail de réflexion qui a mûri en moi au fil du temps et qui a vu le jour petit à petit, à force de coups de fil, d'e-mail envoyés tout azimut, de lectures passionnées traitant de graphologie ainsi que d'intenses conversations très animées et d'échanges avec mes principaux contributeurs.
Ma mère étant diplômée de graphologie auprès de la Société Française de Graphologie, je disposais déjà chez moi d'un grand nombre d'ouvrages susceptibles d'intéresser la rédaction des fiches terminologiques. L'œuvre de Crépieux-Jamin, notamment, a profondément inspiré mon mémoire, que ce soit du point de vue de l'élaboration des définitions des termes choisis ou de l'organisation et de la structuration de tout le travail proprement dit.
Je manquais cependant d'ouvrages italiens indispensables pour la recherche d'équivalents en ce qui concerne les termes traités en français dans cette langue. C'est alors que la visite de ma tante, diplômée de graphologie à l'Université de Urbino, en Italie, venue exprès de Milan pour moi, a constitué une réponse pour pallier à cette lacune. Et c'est aussi à ce moment précis que j'ai réellement pris conscience d'un aspect que je n'avais jusqu'alors pas envisagé, à savoir l'impossibilité de trouver une traduction italienne exacte et fidèle aux termes français. Il ne s'agissait pas, en effet, de se limiter à traduire les « signifiants » employés dans une langue et désignant, par exemple, un type graphologique d'écriture, mais de comparer deux méthodes graphologiques ayant des approches différentes et qui ne sont autre que la manifestation de deux identités culturelles distinctes, de deux modes de penser et de deux façons originales d'envisager la réalité. Deux méthodes, certes voisines et présentant des points de contiguïté, mais que, tout de même, un monde sépare.
Ce sursaut de conscience a, en quelque sorte, accru l'intérêt que j'éprouvais pour mon travail et lui a attribué un sens nouveau jusqu'alors insoupçonné. En effet, dès lors, mon objectif n'était plus de me contenter de fournir une traduction littérale en Italien des expressions employées en français pour désigner tel ou tel autre type d'écriture (une traduction par ailleurs déjà proposée dans l'ouvrage de Nazzareno Palaferri, intitulé Grafologia comparata publié en 1989 à Urbino par l'Istituto grafologico G. Moretti, mentionné dans la bibliographie du présent ouvrage), mais de déceler l'équivalent italien capable d'embrasser au mieux tout le contenu sémantique du terme français. Désormais, il n'était plus question de se cantonner à la simple traduction de mots, mais il fallait aussi trouver des points de convergence entre deux cultures, deux univers, et deux modes de penser différents.
C'est la raison pour laquelle, dans les fiches terminologiques, je cite comme « Equivalent Italien » la traduction littérale, mais d'une certaine manière officielle, proposée par Nazzareno Palaferri dans l'ouvrage susindiqué, tout en rajoutant dans la « Note technique », par souci de cohérence, une traduction plus fidèle au contenu sémantique des termes en entrée, mais qui ne correspond pas nécessairement aux mots français. C'est par conséquent dans cette optique qu'il faut se placer pour saisir tout le sens du présent ouvrage.
Cependant, celui-ci ne prétend aucunement être un dictionnaire bilingue complet de tous les termes employés par les graphologues. Il se propose, en effet, uniquement de fournir aux étudiants français en graphologie (mais pourquoi pas aussi aux étudiants italiens), en partant des différents genres d'écriture qui, me semble-t-il, représentent la base de tout apprentissage en ce domaine, une perspective plus large, plus internationale et « européenne » de la graphologie, cette science si fascinante et encore si pleine d'avenir. Les définitions également s'adressent à un public déjà averti ou à des étudiants en cours d'apprentissage.
C'est également ce problème de correspondance entre la méthode française et la méthode italienne qui m'a guidée d'une certaine manière dans le choix des termes français à traiter car, pour certains, que j'ai d'emblée exclus de mon corpus, il n'y avait aucune possibilité réelle d'équivalence. En outre, j'étais un peu limitée par la quantité préétablie de termes à insérer dans les fiches terminologiques.
Tout ce travail de recherche et d'analyse étant accompli, il me restait la tâche, non moins ardue, de « traduction » (si je puis employer ce terme) et de conversion de tous ces concepts si éthérés, sous une forme « cybernétique » !
A ce propos, je dois préciser que les relations génériques que j'ai établies entre les différents concepts du corpus de mon ouvrage ne sont peut-être pas parfaitement adaptées au domaine choisi, car, bien que la graphologie constitue une science à part entière, son analyse part du concret pour aller vers l'abstrait et l'infiniment subtil ; c'est pourquoi, à mon sens, ce type de relations qui me semble néanmoins être le plus approprié, demeure trop concret et matériel et plus apte à décrire les différentes parties dont se compose le moteur d'un avion par exemple, qu'à expliciter le produit de gestes graphiques relevant d'une activité cérébrale complexe et touchant à ce qu'il y a de plus intime chez l'Homme : sa psychologie.
Bien que délicat et difficile, ce travail m'a procuré une grande satisfaction personnelle et j'espère que la future lectrice ou le futur lecteur auront le même plaisir, intact, à lire le présent ouvrage que j'ai moi-même éprouvé à le rédiger.
Enfin, je souhaite que cette recherche contribuera, même modestement, à enrichir les informations dont on dispose déjà sur le sujet, et qu'elle suggèrera de nouvelles hypothèses de travail.

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